Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Lutte contre l’insécurité : l’esbroufe, encore et toujours !

17/08/2010 11:35

Lutte contre l’insécurité : l’esbroufe, encore et toujours !


Vendredi matin dernier, un titre du Figaro a attiré mon attention : « Prison ferme pour les agresseurs des policiers » J’imagine aisément la satisfaction du lecteur : enfin de la fermeté !
Malheureusement, il suffisait de lire l’article pour comprendre qu’il n’en était rien. Les agresseurs de policiers victimes à Perpignan d’un véritable guet-apens (avec 21 jours d’interruption de travail) ont été condamnés par le Tribunal à six mois de prison, dont cinq avec sursis ! Où est donc la fermeté ?
Sachant, surtout, qu’à cause de la dernière loi pénitentiaire qui supprime l’incarcération pour les condamnations à moins de deux ans de prison fermes, l’agresseur sera tout juste sermonné et devra subir une simple peine alternative (souvent même pas exécutée).
La réalité ne correspond donc pas du tout au titre. Mais, au moment où le président de la République s’agite dans tous les sens, le Figaro a dû se sentir obligé de prêter foi à sa communication.
Le laxisme judiciaire, qui est le fruit à la fois de l’insuffisance des moyens mis à la disposition de la Justice et des lois voulues par le Gouvernement actuel, explique bien évidemment l’impunité quasi totale dont bénéficie les voyous.
Le débat de cet été a porté sur la déchéance de nationalité qui ne concernera que moins de dix cas par an mais cela a permis de ne pas parler des vrais enjeux : le manque d’effectifs dans les commissariats, les 32 000 peines annuelles jamais exécutées, les mafias d’Europe de l’Est qui profitent de la suppression des frontières, le trafic de drogue qui progresse !
Comment nos concitoyens pourraient-ils s’y retrouver alors que tout n’est qu’annonce, émotion, hyper-médiatisation, zapping permanent…
Pour fonctionner, la démocratie a besoin d’un débat public qui éclaire le choix des citoyens.
Hélas, cet été aura sans conteste marqué une étape supplémentaire dans le recul de la démocratie en France.
Pour autant, il ne faut pas se résoudre au naufrage annoncé, tout au contraire. C’est l’honneur de la politique que de s’attaquer avec sérieux aux problèmes du pays, d’exprimer haut et fort des convictions et de proposer les solutions concrètes qui en procèdent.
La tâche est certes beaucoup plus ardue aujourd’hui qu’hier, à l’heure où le pourrissement de la situation entretenu par les gouvernements successifs depuis 10 ans, produit tous ses effets délétères. Elle n’en est que plus impérieuse et urgente…
NDA





Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

16/08/2010 18:42

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy


Maurice Szafran – Marianne |

La claque est monumentale. Les deux tiers de la population, sondée par « Marianne », jugent inefficace la politique sécuritaire menée par Nicolas Sarkozy depuis huit ans, au ministère de l’intérieur puis à la tête de l’Etat. Sondage exclusif Marianne /CSA.

Dessin Louison

A Grenoble, le 30 juillet dernier, Nicolas Sarkozy, au plus mal dans les sondages, a lancé une vaste opération de reconquête de l’opinion publique. Insécurité et délinquance, nationalité et dénaturalisation, immigration et voyoucratie, responsabilité pénale et donc punition des parents de mineurs ayant mal tourné… En s’emparant une nouvelle fois, une énième fois, de ces sujets qu’il estime au cœur des préoccupations des Français, en feignant d’ignorer avec un aplomb formidable que, depuis 2002, depuis huit ans déjà, ministre de l’Intérieur, puis chef de l’Etat, il est en charge de ces dossiers, le président était convaincu de reprendre sans difficulté la main. Il en était d’autant plus persuadé qu’il sait la gauche mal à l’aise dès lors qu’il évoque la répression et que, par le passé, il a su jouer avec habileté de cette névrose des socialistes. A Grenoble, Nicolas Sarkozy a donc cogné. Comme un sourd. Au point de faire un scandale. Dans son esprit, le coup ne pouvait être que gagnant, forcément.
Quelques jours plus tard, le 6 août, un sondage réalisé par l’Ifop pour le Figaro semblait confirmer l’intuition du président. « Sécurité : les Français plébiscitent les projets du gouvernement, s’enthousiasmait le quotidien de droite. De gauche comme de droite, ils approuvent largement les mesures annoncées. Les annonces de la majorité plébiscitées ! » Enfin une victoire, une vraie ! Notre confrère Yves Thréard pouvait titrer – non sans emphase – son éditorial : « Les Français en symbiose. » En symbiose avec qui ? Avec Nicolas Sarkozy. Cela n’était plus arrivé depuis fort longtemps.
Nous avons donc voulu vérifier à notre tour, à tête reposée, les positions des Français. Nous avions en effet trouvé étrange que l’Ifop pour le Figaro estime inutile d’interroger les Français sur le bilan Sarkozy en matière d’insécurité. L’Ifop pour le Figaro redoutait-il à ce point un jugement ? Craignait-il tant de déplaire au vacancier du Cap-Nègre ?
Le sondage CSA pour Marianne, réalisé dans les règles de l’art, dément et infirme la quasi-totalité des chiffres et des conclusions de l’étude Ifop pour le Figaro. Voilà qui ne va pas manquer d’intéresser le président de la République, voire de compliquer sa réflexion : construire son rebond, et une éventuelle campagne électorale en 2012, sur l’insécurité, la délinquance, la nationalité et l’immigration, est-ce finalement une stratégie si pertinente que cela ?

1) La condamnation du bilan

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

Une grande majorité de Français sont convaincus que les insécurités et les incivilités ne cessent de s’accroître : 69 % d’entre eux (contre 27 %) estiment désormais – voilà le principal enseignement de cette étude d’opinion – que l’ex-ministre de l’Intérieur Sarkozy et que l’actuel président de la République Sarkozy sont directement responsables de cette dégradation puisqu’en charge de ces dossiers, aux plus hauts niveaux de l’Etat, depuis huit ans déjà. Un long bail qui, selon les Français, aurait dû aboutir à des résultats et à des améliorations.
Plus préoccupant encore pour le chef de l’Etat, 53 % des électeurs de droite, ses propres électeurs, et il ne peut en égarer aucun d’ici à 2012 sinon la défaite est assurée, ceux-là estiment eux aussi qu’il se retrouve en situation d’échec.
Il est ensuite utile d’entrer dans les sous-bilans du bilan pour découvrir à quel point les Français sont sévères, impitoyables même. La lutte contre les violences urbaines ? Soixante-dix-huit pour cent la jugent inefficace. La lutte contre la délinquance financière ? Inefficace toujours, pour 72 % de la population. La lutte contre les atteintes aux personnes ? Inefficace encore, pour 69 %. La lutte contre les atteintes aux biens ? Une petite amélioration, enfin : 58 %.

2) Une victoire idéologique de la gauche

Pourquoi la délinquance flambe-t-elle ? Pourquoi Nicolas Sarkozy, comme ses prédécesseurs Place Beauvau et à l’Elysée, a-t-il été incapable de la juguler ? Dans ce sondage CSA pour Marianne, les Français s’inscrivent imperturbablement dans la philosophie de… 1789 : 73 % d’entre eux sont en effet convaincus que les inégalités sociales restent la cause fondamentale de la délinquance et de l’incapacité chronique des responsables politiques à la réduire. Mieux : 68 % (!) des électeurs de droite partagent cette conviction.
Voilà qui infirme formellement le choix du tout sécuritaire accompagné d’une politique économique teintée de libéralisme, ultra ou non.
Un autre chiffre réjouira la gauche et, plus particulièrement, les grands maires socialistes : 68 % des sondés – et, convenons-en, ce n’est pas une surprise, même pour Nicolas Sarkozy – estiment que la suppression de la police de proximité, cette police de proximité que Jean-Pierre Chevènement et Michel Rocard défendent aujourd’hui encore avec tant d’acharnement, était une erreur majeure aux conséquences funestes.

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

3) Le lien immigration-délinquance

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

Voilà le seul sujet où les chiffres, où les pourcentages se rapprochent et se resserrent. Quasi-égalité entre les deux convictions : si 49 % des Français considèrent qu’il n’y a pas et qu’il ne faut tisser aucun lien direct entre immigration, délinquance et insécurité, 47 % estiment l’inverse.
En réalité, ces résultats indiquent le seul véritable clivage droite-gauche. Cela devrait pousser Nicolas Sarkozy à poursuivre en ce sens, à enfoncer le clou de l’immigration et de ses dangers.
Il va en revanche de soi pour 75 % de la population que « les Français d’origine étrangère sont des Français à part entière ». Dans notre esprit, ces pourcentages écrasants ne faisaient aucun doute. Il n’en est pas moins utile de les confirmer.

4) Français pour toujours ?

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

C’est en suggérant de retirer la nationalité française « à une personne d’origine étrangère ayant volontairement porté atteinte à la vie d’un policier, d’un gendarme ou toute autre personne dépositaire de l’autorité publique » que Nicolas Sarkozy a provoqué le scandale. C’était d’ailleurs l’objectif ardemment recherché. Reconnaissons que, sur ce point relié à celui de l’immigration, le résultat du sondage CSA pour Marianne est pour le moins nuancé : si 51 % des sondés s’opposent à la dénaturalisation car, dans leur esprit, « tous les Français doivent être égaux devant la loi quelle que soit leur origine », 46 % d’entre eux – et 69 % à droite – approuvent la démarche du chef de l’Etat, cette démarche qualifiée de « pétainiste » par de nombreux intellectuels et responsables politiques de gauche. Nicolas Sarkozy cherche à cliver. Cette fois, il faut considérer qu’il a réussi.
Enfin, la question clin d’œil, quoique fort sérieuse car posant un véritable débat de moralité publique et personnelle : les Français qui s’exilent pour ne pas payer d’impôts en France méritent-ils la nationalité française ? Non, affirment 66 % des sondés, à égalité quasi parfaite entre gauche (66 %) et droite (64 %). Et dire que certains veulent nous faire croire que les Français sont hérissés dès que l’on évoque l’impôt…

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

Insécurité : 70 % des Français lâchent Sarkozy

Sondage exclusif CSA-Marianne réalisé par téléphone le 11 août 2010 au domicile des personnes interrogées. Echantillon national représentatif de 1 021 personnes âgées de 18 ans et plus, constitué d’après la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de ménage), après stratification par région et catégorie d’agglomération. (Tous les sondages publiés par CSA sont disponibles sur le site : http://www.csa.eu)

Vous pouvez télécharger le sondage dans son intégralité ci-dessous :

sondage_csa_marianne.doc sondage CSA Marianne.doc (160.5 Ko)

http://www.gaullisme.fr/?p=8905






Sarkozy, la grande manipulation

16/08/2010 17:17

Sarkozy, la grande manipulation


Sarkozy, la grande manipulation 

D’Olivier Bonnet 

Editions : les points sur les éditions 

Parution : avril 2008 

ISBN : 2915640661 

Etude 

Broché  

Résumé : 

Mais bon sang ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Nicolas Sarkozy a bâti toute son ascension, du ministère de l’Intérieur en 2002 jusqu’à l’avènement présidentiel de mai 2007, en jouant avec habileté de l’arme de la manipulation. Multipliant coups médiatiques, écrans de fumée et postures marketing, alternant séduction, débauchage, démagogie, populisme, falsification, hypocrisie et mensonge, il est aujourd’hui parvenu à établir une forme de dictature sondagière, jouant l’ « opinion » en opposant systématiquement les catégories de populations entre elles : chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonctionnaires…
Cet ouvrage s’attache à démontrer méthodiquement, avec nombre d’exemples précis, le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant ainsi les rouages d’une stratégie de l’imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet, corrosive Plume de presse de la blogosphère, brosse un tableau sans concession de la « rupture » sarkoziste. « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas », avait juré le candidat. De l’affaire de son appartement de l’Île de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l’escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, La grande manipulation dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement. Et met en garde le lecteur, au-delà des coups d’esbroufe, de l’agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l’Elysée. 

Le Mot de l'éditeur : 

Mais bon sang ! Comment a-t-on pu en arriver là ? Nicolas Sarkozy a bâti toute son ascension, du ministère de l’Intérieur en 2002 jusqu’à l’avènement présidentiel de mai 2007, en jouant avec habileté de l’arme de la manipulation. Multipliant coups médiatiques, écrans de fumée et postures marketing, alternant séduction, débauchage, démagogie, populisme, falsification, hypocrisie et mensonge, il est aujourd’hui parvenu à établir une forme de dictature sondagière, jouant l’ « opinion » en opposant systématiquement les catégories de populations entre elles : chômeurs contre travailleurs, Français contre étrangers, secteur privé contre fonctionnaires…
Cet ouvrage s’attache à démontrer méthodiquement, avec nombre d’exemples précis, le gouffre entre le discours et les faits, dévoilant ainsi les rouages d’une stratégie de l’imposture permanente. En observateur impitoyable, le journaliste Olivier Bonnet, corrosive Plume de presse de la blogosphère, brosse un tableau sans concession de la « rupture » sarkoziste. « Je ne vous mentirai pas, je ne vous trahirai pas », avait juré le candidat. De l’affaire de son appartement de l’Île de la Jatte à la libération des infirmières bulgares, de la falsification de son bilan à ses rapports avec les grands patrons et les médias, en passant par ses démêlés avec la banlieue, l’escroquerie de ses mesures économiques ou encore le constant détournement du sens des mots, opéré pour rendre plus présentable une politique antisociale décomplexée, La grande manipulation dévoile comment Nicolas Sarkozy a érigé le mensonge en véritable système de gouvernement. Et met en garde le lecteur, au-delà des coups d’esbroufe, de l’agitation permanente et des manifestations de mégalomanie galopante, contre la déconstruction sociale méthodique et généralisée que veut imposer le maître de l’Elysée. 






Le retour de la croissance ? A voir...

16/08/2010 13:29

Le retour de la croissance ? A voir...


COMMUNIQUE DE PRESSE

Le grand bluff du gouvernement sur la croissance

Cette semaine, le gouvernement a fait grand cas des 0.6% de croissance du deuxième trimestre. Telle Marie-Antoinette, Christine Lagarde s’est fendue d’un « magnifique » totalement déconnectée avec la réalité de l’économie Française et de la situation des Français.
Car ce résultat n’est pas bon. L’intégralité de la croissance de notre pays vient de la hausse du niveau des stocks des entreprises. Hors effet de stock, notre économie a stagné, comme elle le fait depuis trois trimestres. Cela fait neuf mois que le PIB de la France n’a pas progressé si on exclut les mouvements de stocks ! Que se passera-t-il quand ils baisseront ?
Bref, notre économie est au point mort avant même les plans de rigueur. Les prévisions de croissance de 2.5% pour 2011 sont donc totalement irréalistes et le gouvernement le sait. Le PIB n’a progressé que de 0.8% sur le premier semestre. Sous l’effet de la rigueur et de l’impossibilité d’augmenter les stocks tous les trimestres, la croissance sera très faible l’an prochain.
D’ailleurs, la France fait moins bien que la moyenne de l’Union Européenne depuis le début de l’année, pénalisée qu’elle est par un euro encore et toujours trop cher, comme le montre la contribution négative du commerce à notre croissance. Le résultat exceptionnel de l’Allemagne est en partie à relativiser car Berlin avait subi une crise beaucoup plus sévère que nous en 2009.
Mais au global, la question du modèle de croissance de l’Europe en général et de la France en particulier reste posée. Avec la crise, l’euro cher et les écarts colossaux de salaires, le mouvement de délocalisations reste extrêmement fort, freinant toute possibilité de reprise pour l’avenir. Rien n’a été fait pour tirer les leçons de la crise économique, hypothéquant ainsi notre avenir.
C’est pourquoi le gouvernement ne manque pas de toupet de se féliciter de ces résultats médiocres alors que les Français souffrent tous les jours du niveau du chômage et des multiples hausses de tarif estivales…
 
Nicolas DUPONT-AIGNAN - Député de l’Essonne - Président du rassemblement gaulliste Debout la République





Le boomerang des sondages sur la sécurité

15/08/2010 17:01

Le boomerang des sondages sur la sécurité


Avant de partir en vacances, le gouvernement a lancé une grande offensive médiatique sur la sécurité visant à faire oublier les affaires et à préparer la campagne de 2012. Un sondage orienté du Figaro semblait indiquer que la stratégie avait fonctionné, jusqu’à un autre sondage, de Marianne.
A malin, malin et demi…
Il n’y avait pourtant pas besoin d’être un grand spécialiste de la vie politique pour deviner l’issue de la séquence « sécurité » du gouvernement. Dès les annonces du gouvernement, j’avais souligné qu’il était probable que les mesures annoncées avaient été testées avant d’être rendues publiques. Prise séparément, il n’était pas vraiment étonnant qu’elles soient populaires. N’oublions pas que les réponses sont données sans un véritable temps de réflexion.
Il y a une semaine, je concluais un autre papier sur le sujet de la manière suivante : « je rêve qu’un contre-sondage soit organisé pour bien montrer à quel point il faut relativiser les résultats de celui du Figaro. Le bilan serait sans doute beaucoup moins glorieux pour le gouvernement… ». J’en avais rêvé, Marianne l’a fait. Les résultats sont spectaculaires : à peine 27% des Français pensent que la politique de sécurité menée depuis 2002 est plutôt efficace contre 69% d’un avis opposé.
Même les sympathisants de droite sont une majorité à condamner les résultats de Nicolas Sarkozy : 53% contre 45%.... 73% des Français attribuent une part de responsabilité aux inégalités sociales contre 47% qui citent l’immigration. Bref, derrière l’agitation verbale et législative du gouvernement, et malgré des annonces calibrées pour plaire à l’opinion, le discours du gouvernement ne prend pas et les Français condamnent largement le bilan des huit dernières années.
Des conséquences imprévisibles
Nicolas Sarkozy semblait vouloir jouer en grande partie sa réélection sur les questions de sécurité intérieure. Ce sondage montre qu’il s’agit d’un pari hautement incertain puisqu’à peine un quart des Français jugent sa politique efficace dans le domaine. Après, il est dommage de ne pas avoir testé la crédibilité du Parti Socialiste par rapport à celle de l’UMP dans la lutte contre l’insécurité. Si l’écart est encore important, la carte n’est peut-être pas perdue, mais cela serait très difficile.
Bref, Nicolas Sarkozy jouerait avec le feu en enfourchant le cheval de la lutte contre l’insécurité en 2012. Sa perte de crédibilité dans ce domaine a toutes les chances de le disqualifier définitivement (à moins qu’il reste nettement préféré au Parti Socialiste, ce qui n’est pas totalement impossible). Du coup, en agitant ce débat, il pourrait favoriser une poussée du Front National et alors subir le même sort que celui de Lionel Jospin en 2002 : être éliminé dès le premier tour.
Merci à Marianne pour ce sondage qui montre l’intelligence des Français, qui ne confondent pas l’agitation gouvernementale avec de l’efficacité. Le « No-Sarkozy day » d’avril 2012 pourrait bien être radical…
Laurent Pinsolle





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